Dans un reportage diffusé le 10 mars dernier sur RTS 1, consacré au rendement locatif des places de parking et à la rentabilité des parkings collectifs, la journaliste Léa Huzno affirmait, à tort, que leur gestion à Genève relevait exclusivement d’entités publiques, à l’exception de l’aéroport. Or, les opérateurs privés, dont PARKGEST, jouent un rôle clé dans la gestion des infrastructures de stationnement de la Cité de Calvin.

Nos chiffres sont à la disposition de la presse
En 2024, le réseau PARKGEST a enregistré une nette progression de sa fréquentation, avec un total cumulé de 2 527 286 mouvements sur l’ensemble de ses parkings. Le Parking du Mont-Blanc à lui seul a comptabilisé 1 101 672 mouvements, en hausse de 2,71 % par rapport à 2023, soit 29 098 mouvements supplémentaires – un record depuis 2018. Les autres sites du groupe affichent une croissance encore plus marquée, avec 1 425 614 mouvements, soit une augmentation de 20,81 % (+245 603 mouvements). Ces résultats confirment que, malgré la baisse du taux de motorisation des ménages et l’essor de la mobilité douce, la demande pour des infrastructures de stationnement de qualité reste forte.

Parking du Mont-Blanc

PARKGEST, aussi un acteur de l’accès aux commerces
Les parkings souterrains participent activement à la requalification de l’espace public et à l’accessibilité des commerces genevois. Une étude commandée par la Ville de Genève, via sa Direction du Département des finances, de l’environnement et du logement (DFEL), à la suite du projet de délibération PRD-316 adopté en novembre 2023, met en lumière cette réalité. Fondée sur une enquête de terrain menée auprès de près de 800 personnes et sur une enquête en ligne adressée à 2 000 commerçant·e·s, l’étude révèle que le stationnement automobile demeure un élément nécessaire de l’accessibilité commerciale, même s’il « n’est pas crucial qu’il se situe à immédiate proximité des commerces, ni qu’il soit en surface ».

Cette précision valorise les parkings souterrains, qui libèrent l’espace en surface au profit des piétons tout en maintenant une accessibilité pour les automobilistes. Les données montrent qu’une large part de ces derniers se disent prêts à marcher jusqu’à 20 minutes depuis leur lieu de stationnement, et que la marche reste de loin le mode de déplacement le plus utilisé pour les achats en ville. En facilitant un accès motorisé suivi d’un cheminement piéton de quelques centaines de mètres, les parkings souterrains renforcent la “marchabilité” des rues commerçantes, un facteur identifié par l’étude comme stimulant la fréquentation et les achats. Le rapport rappelle également que les piétons sont les client·e·s les plus fréquents, générant à terme les dépenses mensuelles les plus élevées. Ces constats confortent l’intérêt d’un réseau de parkings bien intégrés à l’environnement urbain, à l’image de celui géré par PARKGEST, capable de concilier accessibilité motorisée et vitalité piétonne.

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